Visages de Surval : Rencontrez Sarah

Le parcours de Sarah vers le marathon de Londres est né d'une inspiration et d'une perte personnelle. Après avoir encouragé son mari lors de l'événement de l'année précédente, elle s'est sentie émue par les histoires des coureurs et l'atmosphère vibrante. À 49 ans, Sarah, qui ne se considère pas comme particulièrement en forme, a décidé de relever elle-même le défi du marathon. Elle s'est portée candidate pour une place dans une association caritative de lutte contre le cancer du pancréas, une cause qui lui tient particulièrement à cœur après la perte de sa mère, emportée par la maladie trois ans plus tôt. Malgré l'enthousiasme initial et un début d'entraînement solide, avec de nouvelles chaussures, des séances de gymnastique et un programme de course graduel, Sarah a dû faire face à un revers important. Des problèmes persistants au genou l'ont obligée à passer de la course à pied à la marche rapide, sur les conseils de son physiothérapeute. Ce changement a été dévastateur, mais la détermination de Sarah n'a jamais faibli. Elle a poursuivi son entraînement à travers le monde, en organisant des séances partout où son travail l'amenait, de Hong Kong à Dubaï.

Le jour de la course a été un test d'endurance et d'esprit. Avec 2 500 livres sterling déjà collectées pour le cancer du pancréas, Sarah était plus motivée que jamais. L'atmosphère du marathon était inégalée, avec des chorales de gospel, des orchestres de jazz et des foules de supporters dans les rues. La chaleur a ajouté une couche supplémentaire de défi, en particulier pendant les kilomètres épuisants entre 14 et 20. Pourtant, Sarah a tenu bon, portée par les encouragements des spectateurs et la pensée de sa mère. Son mari, ses filles et ses amis étaient là pour l'encourager, ce qui a ajouté au poids émotionnel de la journée. Après 6 heures et 43 minutes, Sarah a franchi la ligne d'arrivée sur le Mall, dans un moment de fierté et d'émotion immenses. Ses efforts ont permis de récolter un total de 3 571 livres sterling pour le cancer du pancréas, contribuant ainsi à la recherche vitale pour un diagnostic et un traitement plus précoces. Chaque étape du marathon de Sarah était un hommage à la mémoire de sa mère et une prise de position contre la maladie qui l'a emportée.